De retour de balade.

Bill et Ryan étaient sortis de la ville pour se balader un peu et surtout car Monsieur Ryan avait un besoin pressant.

Après avoir fait quelques mètres et après que "Sa Seignerie Ouaf Ouaf" ait fini sa commission Bill décida d'apprendre à Ryan comment attaquer en cas de mauvaise posture.

"Bon Ryan j'vais t'apprendre comment attaquer en cas de mauvaise rencontre."

Le chien secoua la queue avec la gueule ouverte puis aboya. Bill prit un caillou à côté de lui puis le montra à son chien.

"Bon regarde ce caillou, Ryan, quand je te dirai "attaque" tu attaqueras ce caillou okay ?"

Ryan secouait toujours la queue puis aboya en signe d'aquiescement même s'il n'avait rien compris.

"Prêt Ryan ?"

Le chien arrêta de secouer la queue et s'assit tout en fixant le caillou avec concentration, il grognait sur la main de Bill qui tenait le caillou que devait attaquer Ryan.

"Très bien mon chien."

Bill posa le caillou par terre avec délicatesse et recula de quelques centimètres, il s'accroupit tout en regardant Ryan qui lui était concentré sur son caillou.

"Ryan... ATTAQUE !"

Le chien bondit sur le caillou et l'attrapa dans sa gueule et le mordait tout en grognant, il avait parfaitement compris ce que voulait faire son maître.

Bill était aux anges, son chien venait de comprendre comment attaquer en si peu de temps... mais celui-ci voulut recommencer pour voir si c'était le hasard ou si c'était bien son chien qui avait compris ce qu'il voulait faire.

"Ryan on recommence une deuxième fois pour voir si tu as compris."

Bill prit le caillou dans la gueule baveuse de son chien, il tenait le caillou avec ses deux doigts pour ne pas se salir avec cet immonde caillou baveux que son chien mordait avec frénésie. Il posa le caillou par terre.

"ATTAQUE !"

Le chien exécuta son ordre et fît la même chose que la première fois. Bill le félicita et ils repartirent pour le chemin de la ville, Bill caressa son chien qui était à côté de lui puis enfin ils arrivèrent au poste frontière avec les deux hommes qui étaient là plantés comme des pommiers.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2008

Garreth et Lloyd faisaient partie de ceux qui, lors du coup d'éclat du nouveau maire, n'étaient pas partis. Bien qu'ils appréciaient beaucoup Jebediah et adhéraient aux anciennes méthodes dispensées par ses trois conseillers, ils avaient décidé, par solidarité avec la descendance de leur vieil ami, de rester et de garder la ville.

Ils s'étaient déréchef portés volontaires pour le poste-frontière Sud et mettaient un point d'honneur à le protéger. C'était tout naturel et, il faut dire qu'ils y étaient attachés : c'était eux qui, avec quelques ouvriers engagés à cet effet, avaient construit les deux cabanes qui les abritaient aujourd'hui. Ils y avaient placé leurs bureaux avec, placardées sur les murs, les affiches des hommes et des femmes recherchées, des hors-la-loi au regard revêche, mauvais pour paraître un brin plus terrifiant... ou méprisant.

Le vieux Garreth renifla bruyamment, resserra son fusil à canon tronqué contre lui -une vieille histoire que celle-là...- et sortit de sa bicoque. Le soleil frappa son crâne dégarni et poli et il plissa les yeux afin de ne pas être aveuglé. Ce damné astre était déjà haut dans le ciel...
Il jeta un bref regard à son compagnon. Ce dernier était à l'intérieur de sa cahute, dormant du sommeil du juste sur sa chaise, un livre sur les genoux. Soit il n'allait pas le réveiller pour si peu...

Ce n'était que Bill. Ce gentil garçon accompagné de son chien, Ryan. Une brave bête, celle-là, et obéissante en plus ! Le vieil homme les aimait bien et trouvait que, pour un nouveau venu, Billy était quelqu'un de discret, sans histoire... et c'est ce qu'il fallait à cette petite ville ! Plus de remue-ménages, plus de bagarres, comme Jebediah l'avait voulu. Il y avait déjà eu trop de sang versé, trop d'arrestations... Mais bon, Ace avait jugé cela important.

Haussant les épaules pour répondre à ses pensées moroses il s'approcha des deux compères, un large sourire taillant vif dans sa chair parcheminée et piquetée d'une barbe blanchâtre. Il se courba légèrement comme un majordome accueillant quelques importantes personnalités puis passa ses grandes et longues mains dans les poches de sa salopette.

"Hey ! Alors Bill ? Comment tu vas ?

"Hello Ryan ! Toujours aux pieds de ton maître, toi ! T'es un bon chien de garde, mon vieux !".

Et il se pencha gentiment dans l'intention de faire une caresse au chien...

Bill et Ryan voyaient quelqu'un arrivé vers eux les mains dans les poches. C'était Garreth un type que Bill connaisait bien pour l'avoir vut plusieurs fois dans la ville mais il ne l'appréciait pas beaucoup. Puis quand l'homme arriva près d'eux, il le salua ainsi que Ryan.

Bill vut l'homme pencher sa main vers son chien pour le carreser. Dès que la main de Garreth fut assé proche de Ryan le chien la lui lecha. Bill intervenit pour saluer Garreth.

"Salut, Garreth. Je vais bien merci, et toi tu devient quoi ?"

Bill soupira et regarda le poste frontière, il ne voyait personne d'autre. Bill était étonné de voir qu'il n'y avait qu'une seul personne d'habitude, enfin depuis qu'il est arrivé en ville il avait toujours vut deux personnes garder les postes. Il demanda alors à Garreth pourquoi il n'y avais personne avec lui.

"Tien, Garreth personne n'est avec toi aujourd'hui ?"

Bill regarda une dernière fois en attendant la réponse du garde frontière.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2008

Heureux que le chien réponde à ses caresses, le vieux Garreth sourit tout en riant, laissant découvert le peu de dents qu'il lui restait. Le chien paraissait tout à fait amical et donnait l'impression de grandement combler les attentes du vieillard. A la question que Bill posa, ce dernier reprit, désignant d'un signe de pouce la cabane derrière lui :

"Ohh il roupille, tu l'connais !".

Puis il s'abaissa, un genou à terre, faisant de plus larges et plus grandes caresses au chien.

"Fichtre ! C't'une bonne bête, vraiment brave ! -et ses yeux plissés par le soleil se levèrent soudain sur Billy- Dis-moi, parait qu'il sait faire des tours, ton chien, pas vrai ?

Tu crois que tu pourrais m'en montrer quelques uns ?".

Le vieux fermier se releva et recula de quelques pas pour que Ryan s'exécute. Il détourna son regard, se grattant le crâne d'un air soucieux, visiblement très préoccupé par quelque chose.
En effet il ne souhaitait pas voir plus que cela ce chien faire des cabrioles, seulement il espérait tuer le temps, oublier ce qui le chagrinait depuis tôt ce matin...
Suant sous l'effet de la chaleur le brave homme soupira, tira un vieux mouchoir de sa poche et épongea son front, un pâle sourire aux lèvres...

Bill regardait Garreth caresser son chien, puis il vut l'homme montrer du pouce la cabane qui se trouvais derrière lui et dit que son partenaire dormait dans celle-ci.

*Pfff c'est vrai que son endouille de partenaire est réputé pour dormir n'importe où.*

Puis une idée venait de sortir dans la tête de Billy, il avait les yeux grands ouverts quand il la découvrit et en lacha un petit rire disant qu'il était fier d'avoir pue trouver une idée aussi génial.

*Haha et si je demandais à cet abrutis de Garreth de me laisser seul deux minutes voir Lloyd ? Je pourrais il prendre son argent, haha super idée mon vieux Bill !*

Enfin il vut Garreth arrêter de caresser Ryan, et vînt à lui posé une question ridicule... de lui faire voir Ryan en train de faire des tours. Bill était étonner d'entendre ça et ne comprennais pas trop si ce vieux machin voulais voir Ryan attaqué ou faire des clownerie comme le voir s'asseoir, se coucher, donner la patte...

Bill réfléchit dans sa tête quand même pour voir se que voulait voir comme tours Garreth pour ne pas lui poser une question débile.

Après quelques secondes de réflextion il abandonna.

"Heu... que veux-tu voir comme tours exatement ?"

Bill fixait toujours l'homme avec un regard étonner.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2008

Garreth désigna rapidement le chien d'un geste.

"Bboohh, j'sais pas, moi ! Par exemple, donner la patte, ce genre de choses...".

Puis le vieillard passa à nouveau la main derrière sa nuque, grattant au même endroit, toujours aussi perplexe. Il jeta un coup d'oeil alentours et poussa un long et profond soupir.

"Quelle mauvaise chaleur !", lança-t-il sur une bref sourire, Lloyd fait bien de se reposer dans sa cahute ! Fait pas un temps à sortir un chien dehors, hein ?".

Et s'ensuivit un léger rire de la part du vieil homme, mais terne, sans couleur, même sans joie. C'était certain, il n'était vraiment pas dans un bon jour.
D'un naturel pourtant patient et attentif, Garreth n'attendit pas que Billy demande à Ryan d'exécuter ses fameux tours. Comme il avait confiance en lui il se pencha même à son oreille, dans l'intimité, espérant que ceci resterait entre eux :

"Dis, Bill, j'ai un truc à te demander...".

Le vieillard tritura nerveusement un pan de sa chemise sans oser relever le regard vers son interlocuteur.

"J'suis super embarrassé... c't à propos de Mona. Elle... elle veut plus se lever du lit depuis quelques jours".

Mona était la femme du vieux Garreth. Une personne douce, aimable, agréable d'après ce que l'on en disait. L'on ne la voyait que très peu car elle préférait tout autant rester dans sa ferme à s'occuper de sa maison comme elle l'avait fait toute sa vie. Ses trois fils étaient partis depuis longtemps, deux étaient morts durant la guerre et, depuis, elle ne cessait de ressasser les mêmes souvenirs à leur propos...

Pas qu'elle soit impotante, loin de là, elle aidait au champ, allait parfois faire le déplacement jusqu'aux fermes voisines. Mais, à présent, elle ne bougeait plus.
Le vieux fermier s'inquiétait de devoir la laisser ainsi alitée et seule, mais il s'était porté volontaire pour le poste-frontière Sud et ne souhaitait pas remettre son engagement en question auprès d'Ace O'Leary.
Il espérait, à présent, qu'en en touchant quelques mots à Billy il viendrait à le comprendre...

Le vieil homme plissa les yeux sur une mine des plus penaudes et reprit tout de go :

"T'sais, la ferme est loin par rapport au centre ville ! Peut-être bien un kilomètre... Elle bouge pas du lit, je sais ! mais si elle a soif ? ou qu'elle veut se faire à manger ou bien sa toilette, qu'est-ce que je fais si elle a un malaise et qu'elle tombe ?".

Il passa une main épuisée sur son front déguarni et luisant de sueur.

"J'suis pas tranquille, quoi. Puis y a pas de médecin dans cette maudite ville ! Et impossible d'aller ailleurs, elle veut pas bouger !

Dis-moi, Billy, sincèrement...

Tu aurais une idée toi ?".

Ses prunelles, d'un joli vert olive, étaient plongées dans les siennes dans l'attente brûlante de sa réponse...

Bill entendit que Garreth voulait juste voir Ryan faire des pitreries et non pas le voir en pleine action.

*Dommage... j'aurais bien voulut voir la tête de Garreth si j'avais dit à Ryan de l'attaquer. Hahaha s'aurais fait de l'action au moin dans c'te ville.*

Bill réfléchit un instant avant de choisir un tour quelconque, puis il entendut Garreth d'une voix moqueuse que le temps était trop chaud pour sortir son chien.

Bill allait donner l'ordre à son chien quand il a entendut ça, et répliqua d'une voix joyeuse lui aussi.

"Haha, je sais je sais mais Monsieur Ryan avait un besoin qui ne pouvait pas attendre."

Alors que Bill se tournait vers Ryan pour lui donné un ordre, il vut Garreth encore l'interrompre pour lui demandé une faveur.

Bill écarquilla les yeux d'un aire interrogateur, puis il entendit Garreth raconter son histoire avec sa femme qui ne bougeait pas de la journée.

Il écarquilla encore plus les yeux d'un aire assé étonner et désespérer en même temps.

Son seul souhait était de rentrer chez lui.

Donner à manger et à boire à Ryan qui pour l'instant mourrait de soif sur place, puis pour terminer se plonger dans un bon bain public qu'il adorait.

Bill s'imagina faire trampette dans un bain et laissa Garreth finir son histoire, quand il vut l'homme terminer son interminable histoire de sa femme qui ne foutait rien Bill réfléchit quelques secondes.

Quand il avait terminer de réfléchir Bill fixait Garreth dans les yeux d'un aire sympathique.

"Ben, offre lui un animal quelconque comme lui, Bill pointa du doigt Ryan, comme ça ça l'obligera à sortir le promener."

Bill expérait que Garreth allait accepté de prendre un animal et le laisser partir enfin. Même si celui-ci doit laisser tombé de voler Lloyd.

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[HJ : joli poste car jolie initiative que tu as prise là ! Attention aux fautes d'orthographe néanmoins ! N'oublie pas de te relire, c'est important !].

Garreth observa pensivement le protégé de Billy. C'est vrai qu'un animal de compagnie mettrait du baume au coeur à sa vieille femme et lui tiendrait ainsi, comme son nom l'indique, compagnie durant son absence. Peut-être que Mona accepterait de se lever après cela...

En revanche le vieil homme ne savait guère trop où trouver un animal à la mesure des attentes de sa femme. Il ne pensait pas, non plus, que parcourir les rues de Guns Frontier à la recherche d'une quelconque bestiole errante satisfasse grandement sa Mona. Cependant il ne voyait guère d'autres options....

Le vieillard se gratta perplexement le front puis ajouta d'une voix gênée et bourrue :

"Tu s'rais pas où j'peux en trouver des bestioles, par hasard ? J'ai pas d'idée pour elle en plus... Un chien ou un chat peut-être ?

J'm'en souviens qu'elle a eu un chat étant plus jeune mais j'sais pas si elle est prête à en prendre un autre !".

Tout à sa réflexion le vieux fermier ne remarqua pas la langue de dix mètres de long que le pauvre Ryan tirait. Ce chien haletait comme jamais, les oreilles affaissées comme marquant le poids de cette écrasante chaleur. Il lui fallut quelques instants avant de se sortir de cette torpeur méditative dans laquelle il était plongé. Il rembraya :

"Attends, il a bien soif ton chien ! Bouge donc pas d'là, j'vais lui chercher d'quoi boire !".

Et il esquissa un pas en direction de sa propre cahute, soulevant des nuages de poussière au fur et à mesure qu'il marchait. A peine arrivé face à la porte, il s'arrêta net pour faire volte-face :

"T'veux quoi comme rafraîchissement ? Lança-t-il à Billy, les yeux toujours plissés par la lumière, J'ai que d'l'eau à t'proposer par contre...".

Mieux valait se garder la bibine pour soi, l'on n'était jamais trop prudent...